Paroisse orthodoxe Saint-Georges, Marseille

Sous la protection du saint grand-martyr Georges, porteur de victoire

Origines. La naissance de la communauté paroissiale s’inscrit dans le grand exode des Russes blancs après 1917. Au début des années 1920, de nombreux réfugiés arrivent à Marseille par la mer depuis la mer Noire, Constantinople et Gallipoli, et plusieurs sont hébergés dans les baraquements du camp Victor-Hugo (quartier Saint-Charles).

Premiers lieux de prière et implantation. Très tôt, la communauté se réunit pour la prière et l’organisation de la vie pastorale. Les assemblées liturgiques sont transférées à terre dans des locaux successifs, d’abord rue Neuve-Sainte-Catherine (13007 Marseille), puis rue Roussel-Doria (13004 Marseille). Une cantine attenante sert de salle de réunion pour les paroissiens à l’issue des offices.

Établissement de la paroisse Saint-Georges. En 1941, la création de l’Association cultuelle Saint-Georges (loi 1905) accompagne le transfert de l’église — désormais dédiée au saint grand-martyr Georges — à l’adresse actuelle : 16, rue Clapier – 13001 Marseille. L’Association devient propriétaire des lieux en 1952 et acquiert en 1989 l’appartement paroissial situé au-dessus.

Rattachements canoniques récents. En 2015, l’église Saint-Georges est reçue sous l’omophore du Patriarcat œcuménique au sein de l’Archevêché des églises orthodoxes de tradition russe en Europe occidentale. Le 27 septembre 2018, le Saint-Synode de l’Église de Constantinople décide la suppression de cet Archevêché et l’intégration de ses paroisses dans les structures locales du Patriarcat. La paroisse Saint-Georges de Marseille demeure au sein du Vicariat de tradition russe de la Métropole de Gaule du Patriarcat œcuménique, à laquelle elle est canoniquement rattachée jusqu’à ce jour.

Vie liturgique et pastorale. Fidèle à l’héritage de l’orthodoxie de tradition russe en France, la paroisse célèbre la Divine Liturgie et l’ensemble des offices de l’année liturgique, assure la catéchèse des enfants et des adultes, et cultive l’hospitalité fraternelle. La participation des fidèles à la vie paroissiale, l’entretien de l’église, la beauté du chant et la diaconie envers les personnes en difficulté témoignent de la vie évangélique au cœur de la cité phocéenne.

Mémoire et reconnaissance. Notre communauté garde mémoire des fondateurs et bienfaiteurs qui, depuis un siècle, ont soutenu la prière, la transmission de la foi et la vie fraternelle, afin que l’église Saint-Georges demeure un lieu de prière, de consolation et d’unité sous la protection du saint grand-martyr et par l’intercession de la Très Sainte Mère de Dieu.